5/1: Nous rentrons à Punta Arenas ou s achève
5/1:
Nous rentrons à Punta Arenas ou s achève notre périple en Patagonie; Punta Arenas qui est la ville avec le taux le plus important de suicide vu le climat particulièrement rude et ingrat. Nous y retrouvons Sebastian, notre personne de contact, et, tout 2 jours. C’est la qu’il nous apprend qu’un des villages par lesquels nous sommes passés, Cerro Castillo, a fait l’objet lui aussi, d’un tremblement de 5.4 juste après notre passage. Nous comprenons à présent mieux pourquoi Sebastian se montrait si insistant quant a notre état général, à nos conditions de trajet,... Ne voulant pas nous effrayer, il ne nous en a pas parlé au moment même.
Pour terminer notre voyage en Patagonie en beauté, nous allons rendre visite à une colonie de pingouins tous plus rigolos les uns que les autres se dandinant tranquillement et protégeant leurs petits bébés.
Nous prenons à présent la route de Buenos Aires comme point de chute de notre voyage.
8/1:
Notre premier avion est prévu à 3h30 du matin à Punta Arenas. Nous attendons donc notre taxi a 2h00 à l hôtel et... surprise... qui voit-on arriver? Sebastian venu nous dire un dernier au revoir et nous offrir un superbe poster du Parc Torres del Paine en signe d’amitié. Nous sommes profondément touchés par cette marque de sympathie.
Nous prenons 2 avions pour rejoindre Buenos Aires et là, le spectacle est fabuleux: nous survolons les Andes, c est génial. Ensuite, chose nouvelle pour nous, juste avant l'atterrissage, l’équipage pulvérise la cabine d'insecticide; sans effet nocif pour notre santé parait-il.
Nous arrivons au pays de Carlos Gardel et du tango ; ville énorme et tentaculaire sous une chaleur écrasante de 30 degrés.
La ville, flanquée de ses bâtiments immenses et magnifiques, de l’avenue du 9 juillet (la plus large avenue du monde avec ses 8 bandes de circulation dans chaque sens), sous ses airs de luxe est splendide. Buenos Aires n’est pas sans rappeler des grandes mégalopoles européennes.
A la tombée du jour, la ville change de visage et laisse la place à des trieurs de poubelles installes à même les trottoirs à la recherche de toute bricole pouvant être revendue pour quelques pesos.
Ce vendredi, nous reprenons la route vers Amsterdam ou nous accueillent Memé, Katrien et Papounet. Même épuisés et déroutés, les retrouvailles sont chaleureuses. A peine arrivés dans notre nid, Sabine et Marion arrivent avec un panier de victuailles afin de nous ravitailler pour le week-end... quelle surprise !
Notre carnet de route prend fin mais les souvenirs restent ancrés dans nos mémoires à tout jamais... et quels souvenirs! Tous plus scintillants et plus intenses les uns que les autres avec, comme guide, notre étoile de Mamie qui nous veille et nous protège.
Nous n’oublierons jamais cette aventure qui nous a rendus encore plus forts en tant qu’individus et plus complices en tant que famille.
Nous vous remercions de l’avoir suivie avec nous.
Il est certain qu’une expérience pareille change les êtres... et nous n’avons pas échappé a la règle: nous sommes devenus autres, nous sommes devenus NOUS!
Comme disait Jacques Brel: "Il suffit d un seul talent, celui de réaliser votre rêve"... si nous n avons qu’un seul talent... pas de doute que nous avons celui la!
Et n oubliez pas... L’AVENTURE, C EST EXTRA!
La famille Klepkes